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Par Philoxia le 31 Décembre 2018 à 23:55
Il est probable que nous passions souvent à côté de petites bêtes qui se cachent (ou pas) sans même soupçonner leur présence. Présence que nous décelons, en général, au moment où l'animal s'enfuit! Car si vous, vous ne l'aviez pas remarqué, lui vous avait vu tout de suite. Il sait qu'en restant immobile il ne déclenchera pas de réaction hostile de la part d'un prédateur.
Voici quelques photos où je vous invite à un petit jeu: trouver un petit malin dissimulé dans le décor. C'est parfois facile parfois un peu moins aisé.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Vous avez vu tout le monde ? Bien.
Maintenant essayez de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
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Par Philoxia le 1 Décembre 2018 à 00:00
À l'affût de la scène ou de l'image que l'on espère exceptionnelle (c'est rare...), il y a les petits oiseaux familiers qui viennent vous tenir compagnie et occupent votre attente avant le scoop !
Monsieur Merlot : le merle noir (Turdus merula)
Parmi eux, le merle noir. Monsieur (noir et bec jaune) est moins confiant que madame (brune, bec brun) que l'on voit plus souvent et plus près.
Monsieur Rouge: le rouge-gorge (Erithacus rubecula)
Le rouge-gorge est souvent appelé l'ami du jardinier. En fait, pas bête, il profite du travail de la terre pour trouver plus facilement sa nourriture: vers et insectes.
Souvent, il chante en plein hiver, peut-être pour se donner du courage!
Ne comptez pas savoir qui est Monsieur ou Madame : les deux sexes sont de même morphologie et de même couleur. Reste cependant qu'ils viennent assez fréquemment rendre visite à l'observateur.
Ci-dessous, photographié alors que le thermomètre affiche - 10°C.
Monsieur Piaf: le moineau domestique (Passer domesticus)
Le moineau domestique est bien souvent négligé des photographes. Je trouve, moi, qu'il est bien joli pourtant. Certes son chant ne ravit pas vraiment les oreilles. Mais il reste un piaf bien sympathique.
Ci-dessous un mâle et une femelle. On remarquera la tête et une partie des ailes brun chocolat de Monsieur, la livrée de Madame étant plus discrète, comme souvent chez les oiseaux.
Qui est photographié ci-dessus? Monsieur ou Madame ?
En savoir plus : Le rouge-gorge familier La Hulotte - n° 103 - automne 2015
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
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Par Philoxia le 1 Octobre 2018 à 07:20
Le papillon qui se prend pour une feuille
Le citron (Gonopteryx rhamni) est certainement le papillon le plus commun et le plus familier. Dès les premiers jours du printemps, il vient égayer nos jardins.
Le mâle est jaune vif, la femelle, blanchâtre à verte. Chez les deux sexes, chaque aile est ponctuée d'une petite tache plus colorée mais qui reste discrète. Posé, il ressemble à une feuille, l'illusion étant renforcée par la présence de nervures saillantes.
De juin à juillet, on trouve les chenilles sur le nerprun purgatif (rhamnus catharticus), la bourdaine (frangula alnus) et quelques espèces voisines. La durée du développement larvaire est d'un mois en moyenne. L'émergence a lieu quinze jours après la nymphose.
Les adultes qui émergent l'été estivent pour ne reprendre leur activité qu'en automne. Puis ils hivernent avant de se reproduire et finir leur cycle au printemps suivant.
Le citron, petite feuille volante, permet au photographe de réaliser quelques jolis clichés.
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
Pour en savoir plus:
Le citron sur Lepinet
Le Citron, maillot jaune du printemps. La Hulotte n°96 - 2011
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Par Philoxia le 1 Septembre 2018 à 00:00
Dans ce second numéro de "quand la photo devient dessin", nouvelle exploration des résultats possibles obtenus en utilisant des fonctions basiques d'un logiciel simple comme "aperçu" sur Mac.
Ici, le décor disparait au profit d'un fond noir pour mieux faire ressortir le sujet en noir et blanc ou en couleur. Le résultat ressemble à ce que l'on obtient avec la technique de la carte à gratter: un carton recouvert d'encre noire que l'on gratte à la plume métallique pour faire apparaître un dessin au trait blanc sur fond noir.
Ou, comment devenir artiste sans se fatiguer !
1 et 2. Daims. L'ambiance mystérieuse du clair-obscur d'un sous bois est renforcée par le fond noir.
Daims
3. La doublure jaune (Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
.
É
Pour ces deux papillons, la conservation de la couleur augmente l'effet de la lumière qu'irradie le sujet.
4. Écaille chinée
Daims
5. Héron cendré. Ici, seul l'oeil est coloré. Il donne plus de vie encore à l'animal qui pose complaisamment pour le photographe qui n'en espérait pas tant !
Daims
6. Lycenidae. 2 jolis papillons qui vous aideront à choisir: noir et blanc ou couleur ?
Daims Daims Daims
Myrtil. Sur la fleur de menthe, un myrtil confiant tout de finesse renversante.
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
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Par Philoxia le 1 Août 2018 à 00:00
Cachée dans l'épaisseur d'un buisson décoratif, une grosse araignée ventrue décorée de raies noires, jaunes et blanches: c'est l'argiope, Argiope bruennichi décrite pour la première fois par Scopoli en 1772.
Elle attend patiemment une proie, immobile au centre de la toile quelle a tissé, facilement reconnaissable, lorsqu'elle l'a quittée, par un curieux feston vertical, le stabilimentum.
Elle doit la dénomination d'argiope frelon à son abdomen zébré de jaune et noir qui rappelle les motifs des guêpes et autres vespidés. Sans doute cet aspect redoutable lui vaut de n'être que peu inquiétée par les prédateurs potentiels que sont les oiseaux.
L'animal photographié ici est une femelle, facilement reconnaissable: elle est plus grosse et plus colorée que le mâle d'aspect beaucoup plus frêle . Les photos 2 et 3 nous permettent de voir notre amie respectivement en vue dorsale et en vue ventrale.
Les proies capturées sont paralysées par un venin contenant une toxine, l'argiotoxine. L'araignée injecte aussi des sucs digestifs qui liquéfient l'animal, un insecte en général, à l'intérieur de son tégument.
Comme l'épeire diadème, elle ne se contente pas d'aspirer le liquide créé par la digestion externe des proies qu'elle capture: elle mâchonne longuement sa victime, petit morceau par petit morceau.
Les petites proies engluées sont vite consommées. Les grosses proies sont empaquetées dans un filet de soie.
Il est courant d'observer des petits diptères qui viennent s'inviter à la table de l'argiope. Étrange mansuétude vis à vis de ces nains ventrus qui, sans complexe, viennent profiter du repas de l'ogresse. Ils sont qualifiés de cleptoparasites par les scientifiques
Parmi les cleptoparasites, on peut compter des représentants des genres Desmometopa, Phyllomyza ou Neophyllomyza.
La mouche scorpion ou panorpe (Panorpa communis ) est, elle aussi, susceptible de s'inviter à la table de l'argiope et de diverses araignées.
L'OPIE Franche-Comté réalise actuellement une enquête sur l'argiope. Vous pouvez participer à cette enquête si vous apercevez notre araignée dans votre jardin en cliquant sur le lien ci-dessous !
Prochain article: "Carte noire" quand la photo devient dessin (2)
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini 2018
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