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Par Philoxia le 31 Décembre 2018 à 23:55
Il est probable que nous passions souvent à côté de petites bêtes qui se cachent (ou pas) sans même soupçonner leur présence. Présence que nous décelons, en général, au moment où l'animal s'enfuit! Car si vous, vous ne l'aviez pas remarqué, lui vous avait vu tout de suite. Il sait qu'en restant immobile il ne déclenchera pas de réaction hostile de la part d'un prédateur.
Voici quelques photos où je vous invite à un petit jeu: trouver un petit malin dissimulé dans le décor. C'est parfois facile parfois un peu moins aisé. (solutions dans les commentaires)
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Maintenant essayer de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Vous avez vu tout le monde ? Bien.
Maintenant essayez de déterminer l'espèce à laquelle chacun appartient.
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
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Par Philoxia le 1 Octobre 2018 à 07:20
Le papillon qui se prend pour une feuille
Le citron (Gonopteryx rhamni) est certainement le papillon le plus commun et le plus familier. Dès les premiers jours du printemps, il vient égayer nos jardins.
Le mâle est jaune vif, la femelle, blanchâtre à verte. Chez les deux sexes, chaque aile est ponctuée d'une petite tache plus colorée mais qui reste discrète. Posé, il ressemble à une feuille, l'illusion étant renforcée par la présence de nervures saillantes.
De juin à juillet, on trouve les chenilles sur le nerprun purgatif (rhamnus catharticus), la bourdaine (frangula alnus) et quelques espèces voisines. La durée du développement larvaire est d'un mois en moyenne. L'émergence a lieu quinze jours après la nymphose.
Les adultes qui émergent l'été estivent pour ne reprendre leur activité qu'en automne. Puis ils hivernent avant de se reproduire et finir leur cycle au printemps suivant.
Le citron, petite feuille volante, permet au photographe de réaliser quelques jolis clichés.
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
Pour en savoir plus:
Le citron sur Lepinet
Le Citron, maillot jaune du printemps. La Hulotte n°96 - 2011
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Par Philoxia le 1 Août 2018 à 00:00
Cachée dans l'épaisseur d'un buisson décoratif, une grosse araignée ventrue décorée de raies noires, jaunes et blanches: c'est l'argiope, Argiope bruennichi décrite pour la première fois par Scopoli en 1772.
Elle attend patiemment une proie, immobile au centre de la toile quelle a tissé, facilement reconnaissable, lorsqu'elle l'a quittée, par un curieux feston vertical, le stabilimentum.
Elle doit la dénomination d'argiope frelon à son abdomen zébré de jaune et noir qui rappelle les motifs des guêpes et autres vespidés. Sans doute cet aspect redoutable lui vaut de n'être que peu inquiétée par les prédateurs potentiels que sont les oiseaux.
L'animal photographié ici est une femelle, facilement reconnaissable: elle est plus grosse et plus colorée que le mâle d'aspect beaucoup plus frêle . Les photos 2 et 3 nous permettent de voir notre amie respectivement en vue dorsale et en vue ventrale.
Les proies capturées sont paralysées par un venin contenant une toxine, l'argiotoxine. L'araignée injecte aussi des sucs digestifs qui liquéfient l'animal, un insecte en général, à l'intérieur de son tégument.
Comme l'épeire diadème, elle ne se contente pas d'aspirer le liquide créé par la digestion externe des proies qu'elle capture: elle mâchonne longuement sa victime, petit morceau par petit morceau.
Les petites proies engluées sont vite consommées. Les grosses proies sont empaquetées dans un filet de soie.
Il est courant d'observer des petits diptères qui viennent s'inviter à la table de l'argiope. Étrange mansuétude vis à vis de ces nains ventrus qui, sans complexe, viennent profiter du repas de l'ogresse. Ils sont qualifiés de cleptoparasites par les scientifiques
Parmi les cleptoparasites, on peut compter des représentants des genres Desmometopa, Phyllomyza ou Neophyllomyza.
La mouche scorpion ou panorpe (Panorpa communis ) est, elle aussi, susceptible de s'inviter à la table de l'argiope et de diverses araignées.
L'OPIE Franche-Comté réalise actuellement une enquête sur l'argiope. Vous pouvez participer à cette enquête si vous apercevez notre araignée dans votre jardin en cliquant sur le lien ci-dessous !
Prochain article: "Carte noire" quand la photo devient dessin (2)
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini 2018
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Par Philoxia le 1 Juin 2018 à 00:00
De poule l’on a la silhouette de simple volatile
Être un simple volatile c’est avoir une silhouette arrondie
Et porter le nom de ‘’poule’’ ;
Celle-ci promène la danse de son cou comme d’avant en arrière remuerait ses mains une baigneuse égyptienne
Et orne tout de ses bas jaunes et de son bec de corail
J.F. Monnet "Sur la rive " 2017
La poule d'eau ou gallinule (gallinula chloropus) se rencontre fréquemment sur les rives des rivières et des étangs qu'elle explore activement.
Parée de gris et de brun-vert, la gallinule, de loin, parait un peu terne. De près, elle arbore un bec aux couleurs vives: rouge avec l'extrémité jaune.
Outre les baies et les graines, elle recherche sous les feuilles mortes des petites proies: insectes, araignées, escargots et limaces.
Parfois, elle nage en eau libre et sait même plonger, disparaître quelques secondes sous l'eau avant de réapparaître un peu plus loin.
La poule d'eau sait aussi grimper aux arbres.
Crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
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Par Philoxia le 1 Mai 2018 à 00:00
Ce matin là, les rives du Doubs se réveillent dans un froid polaire. Les lumières de l'aurore révèlent peu à peu une rivière presque entièrement gelée.
Les ragondins de l'île sont les premiers surpris par la surface solide de la glace et ne semblent pas particulièrement à l'aise sur ce plancher glissant. Après quelques hésitations, deux adultes et un jeune s'engagent sur le miroir glacé.
Bientôt, c'est toute une famille qui traverse la rivière ... à pied !
Progressant avec prudence, une grosse femelle rejoint bientôt le reste de la troupe sur la rive.
Elle a été devancée par deux jeunes intrépides à la recherche de quelque nourriture.
L'un d'eux a trouvé un morceau de pain sec qui devient festin.
Un merle, un peu décontenancé, contemple la glace.
Un pigeon, lui aussi, semble perplexe.
Un rouge-gorge replie une de ses pattes pour la réchauffer et regarde s'éloigner un ragondin qui a décidé de regagner son île.
Prochain article: Portraits d'oiseaux (6): la poule d'eau
crédit photos: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2018
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