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Par Philoxia le 1 Octobre 2017 à 18:37
Les Lycaenidae, hôtes de nos prés à la beauté discrète, petits par la taille mais insectes somptueux pour peu qu'on daigne se pencher pour les admirer.
Le cuivré (lycaena phlaeas) est sans doute l'un des plus beaux. Les deux sexes sont semblables: ailes antérieures cuivre ponctuées de taches noires et bordées de brun , ailes postérieures brunes bordées cuivre tacheté de noir, les quatre ailes délicatement festonnées d'une fine auréole claire. Difficile de se tromper...
Le genre Lycaenidae se décline en plusieurs espèces baptisées argus, pas toujours très faciles à distinguer.
Comme chez le Demi-argus (lycaena semiargus), le dimorphisme sexuel s'exprime en général par la couleur des ailes : bleues pour le mâle, brunes pour la femelle.
Crédit photographique: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2017
Prochain article: Les papillons de l'été (3) Les discrets
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Par Philoxia le 1 Septembre 2017 à 00:00
Sous le soleil de juillet (chaud cette année), les zygènes s'activent sans crainte au sommet des quelques fleurs encore épargnées par la sécheresse. Le genre se décline en plusieurs espèces pas toujours très faciles à déterminer.
Zygaena carniolica se distingue aisément grâce aux taches rouges bordées de blanc qui ornent ses ailes.
La zygène de la coronille présente quant à elle un anneau abdominal rouge qui la différencie de ses cousines.
La zygène turquoise (ici, Adscita statices L., femelle) , la bien nommée, exhibe un habit bleu métallisé, couleur inhabituelle pour un papillon européen.
Zygena filipendula reste la zygène la plus commune. On trouve souvent plusieurs individus de cette seule espèce sur la même fleur. À gauche, deux zygènes s'accouplent... tout en se nourrissant !
Crédit photographique: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2017
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Par Philoxia le 2 Août 2017 à 00:00
Les retenues d'eau sont, pour le héron cendré, un lieu propice à la capture de poissons. Quand le niveau de l'eau est bas, les poissons deviennent des proies faciles. Le héron se prête alors à une curieuse danse et volète d'un caillou à l'autre, s'immobilise, semble hésiter et d'un mouvement vif saisit un poisson aussitôt englouti.
Quand il ne pêche pas, le héron cendré aime à se percher sur la branche d'un arbre qui borde la rivière.
Il aime aussi a rester sur le quai entre rivière et canal, indifférent au passage des piétons qui l'admirent ou le photographient
Crédit photographique: © Loxiafilms / Philippe Parolini - 2017
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Par Philoxia le 1 Juillet 2017 à 12:56
Misumena vatia a été décrite pour la première fois par Carl Alexander Clerck en1757. La misumène variable est aussi appelée "araignée crabe des fleurs" ou "araignée caméléon"
Cette araignée appartient à la famille des thomisidae , les araignées "crabes". Cette dernière appellation se rapportant directement à l'aspect de l'aranéide et à sa manière de se déplacer, sur le côté, comme les crabes. C'est la femelle, plus grosse, que l'on observe le plus souvent.
Dès le mois de juin on peut repérer la dame perchée sur les fleurs blanches... ou jaune, ombellifères ou composées (séneçon, souvent), à l'affût des insectes butineurs...
... sur la fleur ...
... ou sous la fleur ! Ici, on distingue bien les quatre yeux frontaux, deux petits au centre, "mobiles" et deux gros latéraux. Il ne faut pas se fier à l'apparente inactivité de notre araignée qui joue si bien la statue. Elle est toujours prête à sauter avec une rapidité étonnante sur l'imprudent qui s'aventurerait pour son malheur à portée de ses pattes ravisseuses. On peut dire que misumena sait accueillir ses visiteurs les bras ouverts !
Pourtant, elle peut faire preuve d'une étrange clémence en laissant par exemple ce coléoptère lui marcher dessus avant de s'envoler. Ayant observé cette scène plusieurs fois de suite, je soupçonne notre amie de ne pas aimer le gigot de coléoptère ( ici, variimorda villosa (Schrank, 1781) pour les pédants...) !
Téguments trop durs ? Mauvais goût?
Une chose est sûre, diptère et hymènoptères sont le plus souvent à son menu. Capturer un redoutable porte-sabre ne lui fait pas peur.
Un autre talent de misumena est l'art du camouflage: blanche sur les fleurs blanches, elle est capable de devenir jaune sur les plantes jaunes. Elle sécrète un pigment jaune qui reste près de la surface de la peau quand elle se trouve sur une fleur jaune, et qui migre en profondeur quand l'araignée se place sur une fleur blanche.
Saurez-vous repérer notre araignée sur la photo ci-dessous?
Cette abeille solitaire, elle, ne l'a pas vue, à son grand dam !
Et le mâle dans tout cela ?
Cherchez le sur la photo ci-dessous. Vous ne l'aviez pas remarqué ? Moi non plus... si vous pouvez vous sentir moins seul !
Quelques références web pour en savoir plus sur les thomisidae:
European Society of Arachnology
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Par Philoxia le 2 Mai 2017 à 00:29
Espèce plutôt farouche en pleine nature, le harle bièvre est devenu très familier dans les villes. Ce canard à "bec denté" présente un dimorphisme sexuel. Madame a une tête brune et une petite huppe tombant sur la nuque. La tête de monsieur est vert foncé, le corps plus contrasté avec le dessus des ailes noir et un ventre blanc ou rose. Les photos décriront de manière plus explicite la différence existant entre les deux sexes. Maladroit sur le sol, le harle bièvre est sur l'eau un élégant canard . Il plonge pour capturer de petites proies: poissons, crustacés ou insectes aquatiques et peut rester plusieurs dizaines de secondes sous l'eau. En ville, son régime s'enrichit de nourritures diverses apportés aux colverts encore plus familiers par les promeneurs généreux : légumes et même pain !
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