• Gilles Henry

     Il y a quelques années, les amis de Loxia avaient répondu à une petite enquête sur leur pratique de la chasse photographique. Parmi eux, Gilles Henry, qui opère souvent dans le Grand Nord américain...

    Gilles Henry

    L.: depuis quand pratiques-tu la vidéo animalière?
    G.H. : Depuis 6 ans environ

    L.: Qu’est-ce qui t’as amené à la vidéo animalière ?
    G.H: C'est une vieille histoire. La passion de la nature m'a amené peu à peu à inscrire mes observations en vidéo.

    L.: Quel est ton animal préféré? Vois-tu une raison à ce choix?
    G.H.: Parmi tous les animaux que je tente d'observer, c'est sans conteste le loup que je préfère. Je lui voue une grande admiration et le fait qu'il soit haï de beaucoup me le fait encore plus apprécier.

    L. : Sans trahir tes secrets, quels sont tes techniques de chasse photographique ?

    G.H. : J'aime capturer des images. J'affectionne particulièrement la "maraude", un mélange d'attentes et de déplacements discrets (enfin...qui tentent de l'être !)

    L. : As-tu un modèle parmi les grands noms de la photographie animalière ?
    G.H. : Victor Van Ballenbergh, un grand spécialiste de l'élan, un animal que je commence à bien connaître...

    Gilles Henry 

    L. : Comment te situes-tu dans cet art?
    G.H. : La chasse photographique est un art difficile et je me considère toujours comme un éternel débutant.

    L. : Quel est ton grand rêve en vidéo animalière?
    G.H. : J'en ai beaucoup, mais celui que j'aimerais le plus réaliser serait de filmer une meute de loups traquant un élan mâle.

    L. :Quel conseil donnerais-tu à un débutant ?
    G.H. : Une règle d'or pour progresser : accepter d'avoir à apprendre.

    Gilles Henry

    L.: Pourquoi "Cheechako" ?
    G.H.: C'est un clin d'oeil à l'univers de Jack London, Robert Service et James Oliver Curwood: à l'époque de la ruée vers l'or en Alaska (mais encore un peu aujourd'hui...) un CHEECHAKO c'était un nouveau venu, un blanc bec, un bizuth.... A l'opposé du vieux briscard, du chevronné, le "SOURDOUGH".

    Gilles Henry

    Pour passer du statut de "cheechako" à celui de "sourdough" il fallait remplir au moins 4 conditions :

    - Avoir franchi les 4 saisons,
    - Avoir affronté de près, et tué un grizzly,
    - Avoir consommé le lard de la baleine,
    - Avoir couché avec une Inuit.

    Il y a une condition que je ne saurais remplir. Donc, en Alaska, je serai toujours un Cheechako.

    Gilles Henry

     

     

     

     

              Dans l' Actu  Loxia  d'octobre 2011 nous notions que pour la deuxième année consécutive, un film de Gilles Henry était sélectionné au festival nature de Namur

    .Gilles Henry

      Après "dernier automne " c'était au tour de "Rendez-vous à Funnel Creek" ( histoire d'ours et de saumon quelque part en Alaska... ) de participer à cette prestigieuse manifestation .

    Le commentaire de Gilles à l'époque :

    "Rendez vous à Funnel Creek" met en scène de bons gros nounours américains qui attrappent des saumons : de l'ultra classique réalisé en quelques jours, alors que les élans de "Dernier Automne" sont le résultat de trois années d'observations difficiles et tout aussi dangereuses....voire plus.              

                      Je ne sais si j'obtiendrai un prix mais ... l'essentiel c'est de participer !

     

    Gilles n'a finalement pas obtenu de prix pour "Rendez-vous à Funnel Creek".  Il s'est rattrapé depuis... au festival Terre(s) d'Images...

      

      Prochain article: Christian Bousquet.

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